Merci Tequila pour ta réponse, ça m'aide d'avoir des avis différents, c'est difficile de rester objective!
Le picage, et comment il se présente est différent avec chaque individu, le surlissage, le découpage, le fait que ça ne touche qu'un type de plumes, sur une zone très localisée, tout ça c'est du picage, mais aucun perroquet ne le fait exactement de la même façon.
Mais quand on tente de résoudre un picage, les circonstances, le moment où le perroquet se pique, où il ne se pique pas, aident à en connaître l'origine.
Je fait avec Capsule le même procédé qu'avec mon rosei et ma grise, c'est ainsi que j'ai réussi à résoudre ces 2 derniers, mais cela ne veut pas dire que ma technique est infaillible, c'est clair.
Même si les inséparables, les calos et les gris sont 3 espèces différentes, ils n'en restent pas moins des perroquets. Ils ont des comportements, des attitudes et des besoins communs. Un gris a exactement le même besoin de voler, de former un couple, de chercher sa nourriture qu'un inséparable ou une calo, ce sont les proportions qui diffèrent.
Et un gris sera plus sensible qu'une amazone ou une catherine, mais cela ne veut pas dire que ces derniers ne le sont pas, mais à une toute autre échelle seulement.
Le picage est un trouble du comportement qui dénote d'un mal être. Et ce mal être a une cause.
En général, le moment où le perroquet l'exprime correspond avec un moment de mal être.
Par exemple, un perroquet qui souffre de picage cause ennui, ne se piquera pas au moment où il joue, mais surtout au moment où il n'a rien à faire.
Un perroquet qui se pique car son maître est absent, se piquera au moment où son maître est absent.
Après bien sûre, le picage doit s'étudier dans ses tous premiers stades, car il devient une habitude, et à partir de ce moment, il n'a plus de signification précise. Un perroquet piqueur s'acharnera sur son plumage lors du lissage des plumes par simple habitude.
Par contre l'action de se piquer, pure et simple est l'expression directe du mal être.
Aussi le picage est rarement le premier trouble du comportement qui apparaît chez un perroquet, la plupart des perroquet piqueurs souffrent d'autres troubles, pas toujours décelés avant d'en arriver à s'arracher les plumes.
Les propriétaires comprennent très mal leurs oiseaux, au point de ne pas interpréter les troubles en tant que tel.
Là je parlais surtout du picage comportemental.
Un perroquet qui n'avait pas de trouble et qui n'a pas subi de changements importants (que ce soit propre à l'oiseau ou à son environnement), ne peut pas développer un picage comportemental de grande ampleur du jour au lendemain.
Ce n'est pas cohérent, bien que certains puissent l'envisager, des changement infimes peuvent causer un picage comportemental grave, changement qui ne sont pas interprétés comme tels aux yeux des humains.
Mais expérience personnelle, j'estime qu'un perroquet qui se pique gravement du jour au lendemain devait avoir bien d'autres troubles qui n'ont pas été décelés, ou pas interprétés comme étant des troubles.
Mon véto va beaucoup plus loin là dedans, selon lui les perroquets peuvent ne jamais présenter de problèmes, même après un changement important. Puis, du jour au lendemain peuvent développer un picage dont la cause est passée, et terminée, parfois depuis longtemps.
J'ai du mal à le concevoir à vrai dire...
Oui je suis d'accord avec toi, c'est vrai qu'en ayant un diagnostic qui colle pile poil, il y a de quoi altérer mon jugement...
Un placebo? Non en fait je n'ai pas eu cette idée là, mais j'ai dû la soigner avec 2 autres médicaments pour 2 autres problèmes différents, mais cela n'a eu aucun effet.
Aussi je ne pense pas que ma calopsitte apprécie particulièrement les manipulations quand je dois lui donner un médicament au goût désagréable...
J'ai vraiment été la plus objective possible quand je l'ai soigné, mon véto m'avait bien dit de noter la moindre amélioration.
J'ai noté que les douches lui faisait du bien, j'ai noté que le premier traitement au flagyl avait eu un effet radical mais progressif, cependant pas les fois suivantes. J'ai noté que les autres traitements essayé n'avaient pas eu le moindre effet. J'ai aussi noté que de l'avoir remis en volière avait eu des effets positifs, ce n'est pas qu'elle se pique moins, puisque la zone dénudée n'a pas diminuée de taille, mais c'est surtout qu'elle se démange moins. Je la surprend moins souvent.
On a déjà essayé des traitements pour des allergies. Après mon véto m'a expliqué que poussé l'étude plus loin n'en valait pas la peine... ok, je veux bien comprendre que pour ce petit picage de nioniotte la vie de mon oiseau n'est pas en danger, mais l'idée que ma calo se pique par ce quelque chose ne va pas m'insupporte au plus haut point.
J'ai déjà fait plusieurs expériences, comme avec les autres, il faut faire des expériences, car un changement, même minime peut influencer en bien ou en mal.
Mais sincèrement, je n'arrive plus à rien, je suis dans une impasse, j'ai beau changer son environnement, ses habitudes, son alimentation, couper le contact, la mettre en volière, la doucher plus souvent, lui proposer de nouveaux jouets, de nouvelles activités, absolument rien n'influence l'ampleur du picage! Elle n'arrête pas de se démanger, le picage n'est que la conséquence, et je ne sais pas pourquoi elle se démange ainsi, en toute circonstance.
Oui elle se démange moins, mais elle se démange.
Prendre d'autres calos, tenter une repro sont les seules solutions qu'il me reste, mais j'y crois moyen...
Je suppose que d'être dehors, en plein air et avoir un plumage bien hydraté doit soulager son problème, mais si c'était vraiment comportemental, ce n'est pas ça qui aurait le plus gros effet.
Aucun trouble du comportement ne s'exprime quand l'oiseau est en activité, or Capsule arrête même ses activités pour se gratter, et par la même, parfois se piquer...
Pour la giardiase, mon véto a fait 2 analyses de fientes à des moments différents, mais il n'a rien trouvé.
Je ne sais pas si c'est vraiment la giardiase, mais c'est ce qui semble correspondre au mieux au problème.